La calomnie est l'arme du diable. Elle détruit celui qui n'est pas intimement uni au Christ

" Le mal qu'on dit de nous est pour notre âme ce que la charrue est pour la terre, il la déchire et la féconde " (Shakespeare) Qui peut comprendre une telle parole, après avoir subi des calomnies ? Jésus, notre Seigneur, n'avait-il pas dit :

D'où vient alors que nous soyons dans la colère et la tristesse ? Tout d'abord nous avons un sentiment d'injustice et de colère, car les paroles proférées contre nous, sont fausses !...Notre cœur n'est pas uni au Cœur de Dieu pour pardonner immédiatement ces insultes et ces calomnies. Nous protestons…et nous voyons avec stupéfaction que le monde préfère croire les mensonges que la vérité…D'autre part, notre colère est signe que nous n'avons pas la douceur du Christ pour accueillir ces comportements agressifs…

Par conséquent, si le mal nous ouvre le cœur comme une charrue, demandons au Seigneur de mettre en nous la douceur et l'humilité qui nous manquent !...De plus, demandons un cœur de pardon à l'image du Christ en croix. Ainsi la plaie de la calomnie ou des insultes sera en nous d'une fécondité incroyable puisque par ces atteintes, nous commencerons à recevoir l'humilité, la douceur et le pardon du Cœur du Christ, en réponse à nos prières. De plus si nous bénissons celui ou celle qui nous a calomniés, alors nous sommes sûrs, d'être bénis à notre tour… Mais il est nécessaire de demander et d'accueillir la guérison de notre cœur. C'est à la croix du Christ Jésus, que nous pouvons puiser l'Amour qui est humilité, douceur, pardon, bénédiction !...De la croix ne coule aucune amertume, mais la douceur de l'Agneau de Dieu offert pour nos péchés et ceux du monde.

En toute circonstance, le Seigneur donne des bénédictions, là où ne voyons que malédictions !...Je dois donc bénir le Seigneur pour la charrue qui déchire et féconde mon cœur. Saint Paul nous l'avait dit :

Mais il a fallu que mon cœur soit ouvert pour découvrir la Présence aimante de Dieu dans ces circonstances !... Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus disait : " l'unique Bonheur sur la terre est de s'appliquer à toujours trouver délicieuse la part que Jésus nous donne" Or personne ne peut nous enlever Dieu et l'assurance d'être aimé de LUI. A l'avenir, je veux prendre pour devise, une phrase du pape Jean XXIII " Etre joyeux, chercher le meilleur, et laisser piailler les moineaux"

Que le feu de l'Esprit Saint transforme notre colère et notre amertume, en Amour, paix et Joie !

Monique