Quel est mon attitude face à
celui qui boit outre mesure ?
Est-ce que je dis : " C'est bien fait pour lui, s'il a une cirrhose
du foie ! "
ou bien est-ce que je le plains d'être tombé malade ?
est-ce que je lui parle de JESUS qui a guéri toute maladie
de tous ceux qui venaient à LUI ?
est-ce que je prie pour la guérison de son cur et de
son corps ?
est-ce que je cherche à comprendre pourquoi, il (ou elle) en
est arrivé là ?
JESUS n'a jamais dit à quelqu'un
qui souffrait : JE te l'avais bien dit
Ah ! si tu m'avais écouté,
tu n'en serais pas là ! mais : "
Courage, Ta foi t'a sauvé "
Est-ce que j'ai cette foi en DIEU
qui guérit les curs brisés ainsi que les corps
abîmés ?
Celui qui boit, éprouve une grande culpabilité et boit
souvent d'une façon caché !... DIEU en guérissant
le cur enlève cette culpabilité. (Culpabilité
du besoin irrésistible de boire ou lien, et culpabilité
de boire)
JESUS est vraiment vainqueur de tout mal !...
En accueillant, comme Jésus, celui qui boit, je peux être
le serviteur ou la servante du DIEU de miséricorde. Il ne s'agit
pas de juger, ni de condamner, mais de prier en faveur de celui qui
souffre. Celui, seul qui a le droit de juger, c'est le SEIGNEUR, mais
LUI, IL relève celui qui est tombé, sans le condamner,
mais en lui disant : " va et ne pèche plus " Car
boire, c'est pécher contre soi-même et les autres ! Mais
DIEU nous veut : debout, devant LUI, comme ses enfants bien-aimés.
Quand je rencontre un frère souffrant, je dois regarder ce
qu'a fait JESUS dans les mêmes circonstances, dans l'Evangile.
Je vais m'apercevoir que j'ai, moi aussi, à faire des efforts
la
petite Thérèse, avait bien compris que sans la grâce
de DIEU, elle aurait pu faire tous les péchés de la
terre ! On peut être un ange dans un certain domaine et un démon
dans l'autre !
Le plus grand des péchés, c'est d'être séparé
de DIEU par notre faute ! C'est l'orgueil ! Donc, devant celui qui
est prisonnier de la boisson, je peux dire que dans les mêmes
circonstances : j'aurai peut-être fait de même. Ainsi,
mon regard ne sera pas un regard de jugement, mais un regard fraternel.
Monique