En contemplant les splendeurs que le Seigneur
a faites en la Vierge Marie, nous rendons grâce au Créateur
pour son uvre : Avec l'ange qui entre chez Marie à Nazareth
: nous pouvons dire :
" Je te salue, Comblée
de grâce, le Seigneur est avec toi " (Luc
1,28)
Nous pouvons aussi avec émerveillement
écouter ce que Dieu a projeté de faire, grâce
à cette vierge toute pure :
" Tu vas concevoir et enfanter
un fils, Tu Lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, Il
sera appelé Fils du Très Haut ; le Seigneur Dieu Lui
donnera le trône de David, son père : Il règnera
pour toujours sur la maison de Jacob et son règne n'aura pas
de fin " (Luc 1,31)
Avec Marie, comment ne pas être étonné
d'une telle uvre !...Marie dit à l'ange :
" Comment cela va-t-il se
faire puisque je suis vierge ? L'ange lui répondit : "
L'Esprit Saint viendra sur toi, et la Puissance du Très Haut
te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi, celui qui va naître
sera Saint, et Il sera appelé Fils de Dieu
(Luc
1-26-38)
Avec Marie, fille sublime de
Sion, après une longue attente de la promesse, les temps s'accomplissent
et une nouvelle économie s'instaure, lorsque le Fils de Dieu
prend d'elle la nature humaine, pour libérer l'homme du péché,
par les mystères de sa chair. (Vatican
II Lumen Gentium 1964 VIII,55)
Devant la splendeur de l'uvre de Dieu
en Marie, très tôt, l'Eglise a vénéré
la Vierge Marie. Saint Irénée, saluait en elle, "
la nouvelle Eve " celle par qui, nous vient la Vie et la Vie
Eternelle. Au 15eme siècle l'Eglise dit dans sa liturgie :
" Dieu a préparé à son Fils " une demeure
digne de Lui par la conception immaculée de la Vierge "
préservant celle-ci " de tout péché par
une grâce venant déjà de la mort de son Fils "
C'est cette grâce de Dieu qui permet à l'apôtre
Jean de dire :
" Quiconque demeure en Lui, ne pèche plus " (1
Jean 3-6)
Or, la grâce de la Vierge Marie n'est
pas seulement la préservation du péché, elle
est " plénitude de grâce " C'est Dieu, de qui
viennent toute grâce et tout don, que nous célébrons,
mais nous louons aussi la Vierge Marie qui a été docile
à l'action de l'Esprit Saint en elle. La réponse de
Marie à tant de grâce, a été " oui
" toute sa vie : oui à la joie d'être mère,
mais aussi, " oui " au glaive de douleur, " oui "
à la passion de son Fils, pour l'humanité, " oui
" à la vie de foi, après le départ de son
Fils. Nous chantons donc en Marie,
" la fiancée sans ride, sans tache, resplendissante de
beauté " (Ephésien
5-27) " Chantez au Seigneur un chant
nouveau, car IL a fait des merveilles..." (Psaume 97)
" Rachetée d'une
manière très sublime en considération des mérites
de son Fils et unie à Lui par un lien étroit et indissoluble,
Marie, est revêtue de la fonction et de la dignité suprême
de mère du Fils de Dieu " (Vatican
II Lumen Gentium 1964 VIII, 53)
C'est par amour pour nous, que le Seigneur
a pris chair. C'est pourquoi, avec Marie, nous pouvons chanter :